vendredi 29 février 2008
BIKE SYSTEM
L’imagination de l’être humain n’a décidemment pas de limites. Dernier exemple en date, ce vélo customisé par un énorme système de son qu’on peut croiser dans certains quartiers de New York. Le vélo sound system, il fallait tout de même y penser !!! Une question se pose tout de même : comment fait-on lorsqu’il pleut ? Hein, on n’a pas l’air bête…
JAH VICTORY
ALPHA BLONDY est revenu, il y a quelques mois, avec un très solide album intitulé Jah Victory. Avec l’aide de Sly & Robbie et Tyrone Downie, ce disque nous réconcilie définitivement avec lui. Le premier single tiré du nouvel album Demain t’Appartient (en duo avec le rappeur Lester Bilal) tourne déjà pas mal sur les ondes radiophoniques. Ceux qui ont raté Alpha durant la première partie de sa tournée dans l’hexagone devrait pouvoir se rattraper cet été.
jeudi 28 février 2008
L'HOMME PAILLE
Même si l’on a découvert ce jeune DJ de vingt-quatre ans avec le titre Night & Day, il avait déjà sorti plusieurs chansons qu’on pouvait entendre sur la toile. La maturité de son propos et l’intelligence de ses textes en ont rapidement fait l’un des plus sûr talent en devenir à sortir récemment de la Martinique. Depuis quelques mois, on peut se procurer son premier album intitulé Mots Pour Maux.
Comment t’est venue l’idée de ton pseudo ?
Paille : Cela fait dix ans qu’on me surnomme comme ça. C’est venu en 1997 durant le carnaval de Sainte Luce où j’ai eu un petit accident alcoolisé. Il existe une expression chez nous qui dit «être en paille» lorsque l’on a dépassé le seuil d’alcoolémie autorisé par la loi (sourire). Et le chapeau, je l’ai depuis la même époque, c’est une sorte de démarche d’autodérision. Mon approche artistique requiert forcément une forme d’humilité et j’ai juste voulu trouver un surnom authentique et qui me ressemble.
Tu es issu de Sainte-Luce, une commune frontalière à celle de Rivière-Pilote, un endroit d’où sont issus pas mal de DJ’s comme Straïka, Guy-Al-MC etc.
P : J’ai la chance de me trouver entre deux générations d’artistes. Lorsque j’étais petit, je me souviens avoir entendu des K7 de sound systems avec Straïka, Pleen ou Daddy Nuttea. Il est difficile de galvauder cette musique surtout lorsqu’on a eu dès le départ des exemples aussi intéressants et avec des messages aussi conscients. Ensuite, ce sont des gens comme Metal Sound, Indika Sound System ou MC Janik qui m’ont donné envie de passer derrière un micro. J’aimais beaucoup leur façon de trouver des tournures de phrases si intéressantes et originales.
Au départ, quelles sont tes influences musicales ?
P : En tant que Caribéen, le dancehall est une musique qui a bercé toute ma jeunesse, ce qui ne m’empêche pas d’écouter aussi des gens comme Brassens, Brel, Kaly ou Kassav. L’important est qu’un morceau puisse me toucher.
Comment définirais-tu ton style ?
P : Je chante tout simplement comme j’ai envie. J’évite de me demander si ce que je fais va plaire ou pas au public. Dans mes chansons, j’adore faire des clins d’œil à la variété française ou à notre bagage culturel antillais. C’est une façon de faire un lien avec ce qu’ont réalisé nos aînés. Nous ne sommes pas que des petits sauvageons qui essayent de parler vite derrière un micro (sourire). Humblement et à ma façon, j’ai envie d’apporter quelque chose de différent à la musique.
Vu de métropole, on a l’impression qu’il existe un véritable renouveau en ce qui concerne les artistes dancehall en provenance de Martinique…
P : C’est tout à fait vrai. À un certain moment, les artistes guadeloupéens, qui sont depuis toujours dans une démarche plus identitaire que nous, ont réussi à bien se structurer et à développer leur propre identité. Ils ont forcément fait de l’ombre aux DJ’s martiniquais. C’est un fait qui nous a permis de nous remettre en question. Grâce à cela et au fur et à mesure, les artistes martiniquais ont sans doute réussi à se créer une nouvelle solidarité et un esprit neuf.
Tu fais aussi parti des artistes qui continuent leurs études en même temps que leur carrière musicale ?
P : Les artistes qui ont été là avant nous ont déblayé le terrain, c’est grâce à eux que le reggae s’est autant développé. De mon côté, le fait de continuer mes études me permet tout d’abord de bien garder les pieds sur terre et ne pas perdre de vue une certaine réalité. Ensuite, au-delà de l’aspect musical, il est important de continuer mes études parce que dans le futur, on aura besoin de personnes pour développer au mieux la société Antillaise.
Il y a aussi un de tes titres qui tourne beaucoup sur le net c’est Pa Fe Nous Chie, peux-tu nous en dire plus sur ce morceau ?
P : Fin 2005, j’ai un copain qui a été tué bêtement par un autre pour une histoire à la con. Je trouve qu’il est trop facile de dire que c’est uniquement à cause de la société. Quelque part, lorsque tu fais le badman, tu joues le rôle qu’on veut t’attribuer. Il était important de dire que ces sauvageons nous font chier avec leur attitude. Un véritable badman finira toujours à la morgue ou en prison et personne ne le regrettera...
J’ai aussi entendu ton titre Baisse Zie Ba Yo sur le ‘Boulbi riddim’qui aborde un thème malheureusement toujours d’actualité… Le second complet est en français, c’est pour que tout le monde puisse te comprendre ?
P : Le texte de ce morceau est inspiré d’une histoire qui m’est arrivée. En prenant l’avion pour aller à Montpellier, en 2006, je me suis véritablement trouvé en face d’une dame qui nous a dit ce qu’on entend sur l’intro du titre : même si les places à côté d’elle étaient libres, elle ne voulait absolument pas qu’on assoit là. J’aurais pu réagir comme un homme de Cro-Magnon et l’insulter, mais c’était quelque part donner du crédit à une personne qui n’en mérite pas… Ce n’est malheureusement pas un acte si isolé que ça, c’est ce genre d’incivilité qui fait qu’on se sent parfois assez mal. On est toujours le cul entre plusieurs chaises : sommes nous Français, Antillais, Africains ou les trois à la fois ? C’est une question qui se pose. Je me suis dit qu’il serait intéressant de faire un morceau sur ce thème. Au final, je pense que nous sommes issus d’un mélange, le résultat d’un melting pot et il n’y a aucune honte à avoir. On va donc regarder la société française droit dans les yeux et on va lui dire qu’on existe et qu’on a aussi notre mot à dire. À nous de trouver notre place. Ce n’est évidemment pas un hasard si le second couplet est en français : il faut qu’un maximum de gens puisse comprendre ce que j’ai à dire.
Comment t’est venue l’idée de ton pseudo ?
Paille : Cela fait dix ans qu’on me surnomme comme ça. C’est venu en 1997 durant le carnaval de Sainte Luce où j’ai eu un petit accident alcoolisé. Il existe une expression chez nous qui dit «être en paille» lorsque l’on a dépassé le seuil d’alcoolémie autorisé par la loi (sourire). Et le chapeau, je l’ai depuis la même époque, c’est une sorte de démarche d’autodérision. Mon approche artistique requiert forcément une forme d’humilité et j’ai juste voulu trouver un surnom authentique et qui me ressemble.
Tu es issu de Sainte-Luce, une commune frontalière à celle de Rivière-Pilote, un endroit d’où sont issus pas mal de DJ’s comme Straïka, Guy-Al-MC etc.
P : J’ai la chance de me trouver entre deux générations d’artistes. Lorsque j’étais petit, je me souviens avoir entendu des K7 de sound systems avec Straïka, Pleen ou Daddy Nuttea. Il est difficile de galvauder cette musique surtout lorsqu’on a eu dès le départ des exemples aussi intéressants et avec des messages aussi conscients. Ensuite, ce sont des gens comme Metal Sound, Indika Sound System ou MC Janik qui m’ont donné envie de passer derrière un micro. J’aimais beaucoup leur façon de trouver des tournures de phrases si intéressantes et originales.
Au départ, quelles sont tes influences musicales ?
P : En tant que Caribéen, le dancehall est une musique qui a bercé toute ma jeunesse, ce qui ne m’empêche pas d’écouter aussi des gens comme Brassens, Brel, Kaly ou Kassav. L’important est qu’un morceau puisse me toucher.
Comment définirais-tu ton style ?
P : Je chante tout simplement comme j’ai envie. J’évite de me demander si ce que je fais va plaire ou pas au public. Dans mes chansons, j’adore faire des clins d’œil à la variété française ou à notre bagage culturel antillais. C’est une façon de faire un lien avec ce qu’ont réalisé nos aînés. Nous ne sommes pas que des petits sauvageons qui essayent de parler vite derrière un micro (sourire). Humblement et à ma façon, j’ai envie d’apporter quelque chose de différent à la musique.
Vu de métropole, on a l’impression qu’il existe un véritable renouveau en ce qui concerne les artistes dancehall en provenance de Martinique…
P : C’est tout à fait vrai. À un certain moment, les artistes guadeloupéens, qui sont depuis toujours dans une démarche plus identitaire que nous, ont réussi à bien se structurer et à développer leur propre identité. Ils ont forcément fait de l’ombre aux DJ’s martiniquais. C’est un fait qui nous a permis de nous remettre en question. Grâce à cela et au fur et à mesure, les artistes martiniquais ont sans doute réussi à se créer une nouvelle solidarité et un esprit neuf.
Tu fais aussi parti des artistes qui continuent leurs études en même temps que leur carrière musicale ?
P : Les artistes qui ont été là avant nous ont déblayé le terrain, c’est grâce à eux que le reggae s’est autant développé. De mon côté, le fait de continuer mes études me permet tout d’abord de bien garder les pieds sur terre et ne pas perdre de vue une certaine réalité. Ensuite, au-delà de l’aspect musical, il est important de continuer mes études parce que dans le futur, on aura besoin de personnes pour développer au mieux la société Antillaise.
Il y a aussi un de tes titres qui tourne beaucoup sur le net c’est Pa Fe Nous Chie, peux-tu nous en dire plus sur ce morceau ?
P : Fin 2005, j’ai un copain qui a été tué bêtement par un autre pour une histoire à la con. Je trouve qu’il est trop facile de dire que c’est uniquement à cause de la société. Quelque part, lorsque tu fais le badman, tu joues le rôle qu’on veut t’attribuer. Il était important de dire que ces sauvageons nous font chier avec leur attitude. Un véritable badman finira toujours à la morgue ou en prison et personne ne le regrettera...
J’ai aussi entendu ton titre Baisse Zie Ba Yo sur le ‘Boulbi riddim’qui aborde un thème malheureusement toujours d’actualité… Le second complet est en français, c’est pour que tout le monde puisse te comprendre ?
P : Le texte de ce morceau est inspiré d’une histoire qui m’est arrivée. En prenant l’avion pour aller à Montpellier, en 2006, je me suis véritablement trouvé en face d’une dame qui nous a dit ce qu’on entend sur l’intro du titre : même si les places à côté d’elle étaient libres, elle ne voulait absolument pas qu’on assoit là. J’aurais pu réagir comme un homme de Cro-Magnon et l’insulter, mais c’était quelque part donner du crédit à une personne qui n’en mérite pas… Ce n’est malheureusement pas un acte si isolé que ça, c’est ce genre d’incivilité qui fait qu’on se sent parfois assez mal. On est toujours le cul entre plusieurs chaises : sommes nous Français, Antillais, Africains ou les trois à la fois ? C’est une question qui se pose. Je me suis dit qu’il serait intéressant de faire un morceau sur ce thème. Au final, je pense que nous sommes issus d’un mélange, le résultat d’un melting pot et il n’y a aucune honte à avoir. On va donc regarder la société française droit dans les yeux et on va lui dire qu’on existe et qu’on a aussi notre mot à dire. À nous de trouver notre place. Ce n’est évidemment pas un hasard si le second couplet est en français : il faut qu’un maximum de gens puisse comprendre ce que j’ai à dire.
THOMAS VDB
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un spectacle qui n’a pas grand-chose à voir avec le reggae (si,si…). Il s’agit de THOMAS VDB qui propose un one man show sur le rock (si,si…). Quel rapport me direz-vous avec le reggae ? En fait, Thomas est tout simplement un pote, il était le rédacteur en chef du magazine Rock Sound qui appartenait au même groupe de presse que Ragga. Son spectacle se joue en ce moment au Théâtre du Temple à Paris (du mercredi au dimanche jusqu’à mi-avril) dans la petite salle (si vous connaissez…). J’ai été le voir hier soir et je me suis vraiment bien marré. Seul petit bémol, la durée de son show : une heure quinze seulement… Et on en aurait facilement repris une demi-heure de plus… En extrait son passage au Jamel Comedy Club.
mercredi 27 février 2008
Night Nurse
On n'y va pas par quatre chemin : GREGORY ISAACS est l'un des plus grand chanteur de l'histoire du reggae. Malheureusement, son talent a été gaché par l'abus de nombreuses substances illicites (comme on dit...). Néanmoins, il nous reste encore assez de disques pour se rappeler de son immense talent mais également certaines vidéos comme celle du Reggae Sunsplash 1983. Son interprétation du classique Night Nurse est phénoménale et que dire de la prestation de "son" groupe, les Roots Radics au grand complet et en pleine forme... Après, il ne reste plus qu'à résoudre le mystère du texte Night Nurse, de qui - ou plutôt de quoi - parle Gregory Isaacs dans ce titre ?
En cadeau bonus, voici aussi un extrait de l'album d'Horace Andy Linvin'it Up où l'on voit Sly & Robbie en pleine action et surtout Gregory Issacs en train de voicer. Enjoy it !!!!
En cadeau bonus, voici aussi un extrait de l'album d'Horace Andy Linvin'it Up où l'on voit Sly & Robbie en pleine action et surtout Gregory Issacs en train de voicer. Enjoy it !!!!
MADE IN JAMAICA
Comme ce film vient tout juste de sortir en DVD, il est temps de revenir tranquillement dessus. Pour ceux qui ne connaissent pas encore le propos de ce long métrage, Made In Jamaica est un docu-fiction construit comme une suite de portraits, d’interviews et de titres interprétés en live. Tout d’abord et contrairement à bien d’autres films, Jérome Lapperousaz s’est évertué à réunir et à relier le roots avec le dancehall en n’hésitant pas à mettre en avant les contradictions et limites de ces différentes forme de reggae. Pour se faire, il a choisi différents textes et de nombreux artistes afin de développer certains thèmes récurrents dans la musique yardie (la violence et le crime dans les ghettos, l’esclavage et l’histoire de la colonisation, le rastafarisme, la présence du slackness dans le dancehall etc.). D’un point de vue strictement technique, les images et le son sont impressionnants. Les couleurs et la lumière rendent parfaitement bien l’ambiance si particulière qui peut exister en Jamaïque et la qualité sonore du 5.1 n’est vraiment plus à prouver. À ce propos, l’ouverture du film avec le meurtre du danseur Bogle, la prestation de Gregory Issacs et la rencontre de Bounty Killer dans son quartier font partie des scènes les plus réussies de ce long-métrage. On pourrait toutefois regretter un certain manque de spontanéité dans les interprétations de certains artistes filmés dans un faux live qui gâche largement l'ensemble. On regrettera aussi l’absence totale d’images de sound system dans les rues de Kingston qui est tout de même une des bases du reggae. Enfin, la présence de certains vieux artistes roots ne s’imposait pas vraiment (Third World ou Toots), à la place, on aurait préféré voir et entendre Buju Banton, Sizzla ou d’autres. A signaler que si le film s’est bien viandé en terme d’entrées au cinéma, les ventes du Dvd ont bien décolé les trois premières semaines.
mardi 26 février 2008
ASHA
Née à Paris et originaire du Nigéria, cette délicieuse chanteuse promène son joli minois à travers de nombreuses ambiances musicales : pop, reggae, folk ou soul. Son Fire On The Mountain est définitivement un tube comme on entend peu en ce moment. Le genre de titre que Bob Marley aurait sans doute pu chanter. La chanson est imparable et en plus le clip vidéo est très réussi.
SHOUT OUT !!!
Mykal Rose a beau avoir quitté Black Uhuru depuis maintenant plus de vingt ans, il restera à jamais comme le chanteur principal de ce groupe. Sa carrière en solo a connu des hauts et des bas, Mykal préférant travailler à la gestion de sa plantation de café. Du coup, lorsqu'il sort un nouveau single on a plutôt tendance à lever l'oreille et écouter de quoi il en retourne. Produit par John John (le fils ainé de lloyd James aka King Jammy), Ce Shout Out atteint son but dès la première écoute même si son texte ne respire pas l'originalité et malgré l'utilisation du logiciel Autotune. La voix de notre chanteur sonne toujours aussi juste et c'est un véritable plaisir pour les auditeurs.
lundi 25 février 2008
BLACK MARIANNE
En 2006, le label francophone Elohim Records faisait paraître une série de 45t sur le riddim BLACK MARIANNE. Les différents singles ont été un gros succès dans les boutiques spécialisées hexagonales (dont feu Blue Moon). Il faut dire que le riddim dancehall roots est de qualité et que les nombreux artistes présents ont donné pas mal d'eux même sur la version. Aujourd'hui, le label Elohim vient de sortir un clip sous la forme d'un medley avec par ordre d'apparition : Wendy, Baby G, Papa Tank, Daddy J, Straïka D, Tiwony, Little Francky, Professor Liv High et Brian Faye. This One is boom !!!!
ASAFA POWELL
Papier très intéressant dans l’Equipe d’aujourd’hui sur ASAFA POWELL. On y découvre le quotidien de l’homme le plus rapide du monde sur cent mètres (9’’74) en stage en Australie. La journaliste, qui a l’habitude de côtoyer cet athlète, nous raconte la vie quotidienne d’un Jamaïquain à Melbourne et à Sidney, entre rendez-vous ratés et séances d’autographe à répétition. Quoi qu’il en soit, on a l’impression que la notoriété soudaine d’Asafa n’a pas changé son caractère. Avec un peu de chance, on pourra aller l’applaudir le 18 juillet prochain lors du meeting de Saint Denis.
Click My Finder
Click My Finger est l'un des titres qu'on entend le plus en Jamaïque en ce moment. Il est signé par le "up-and-coming" artiste ERUP (également orthographié Erupt). Franchement, on a beau réécouter le titre jusqu'à plus soif, on se demande pourquoi il cartonne autant en JA. C'est sans doute grâce aux chèques distribués aux différents disc jockey de l'île. À vous de juger...
Le roi du digital
Lloyd James aka KING JAMMY a beau ne plus être dans l'actualité en ce moment, cela ne m'empêche pas de réécouter régulièrement les classiques produits par ce producteur. Et le pire c'est qu'on ne s'en lasse pas... Pour bien commencer la journée, je viens de rematter le Dvd documentaire sorti par VP il y a deux ans déjà... Plein d'anecdotes et de souvenirs... La version de 'Sleng Teng' avec un deejeridoo est cultissime... Voici un trailer de six minutes qui résume bien l'esprit du doc. Pull up !!!!!
Master Blaster
Même si je n'aime pas tout l'album du chanteur JEHRO, je reconnais qu'il a une putain de voix. Je l'imagine tout à fait sur un riddim yardie classique du genre 'Tempa', 'Real Rock' ou 'Hot Milk' : sûr qu'il déchirerait la version. Pour tous les septiques, je poste ici un live où Jehro et son groupe reprennent impeccablement le Master Blaster de Stevie Wonder. Rappelons que ce titre est à la base un superbe hommage à Bob Marley...
dimanche 24 février 2008
Jamaique - Costa Rica
Je viens tout juste de retrouver un résumé proposé par la télé costaricaine du match qui a opposé les REGGAE BOYZ au Costa Rica le 7 février dernier. Pour l'anecdote, c'est Tyrone Marshall qui a égalisé à la 88e minutes pour les Yardies.
Y'a pas que la musique dans la vie
Voilà ce qu'on peut voir à la mi-temps des matchs de foot en Jamaïque. Lors de la dernière rencontre des REGGAE BOYZ contre le Costa Rica (match nul 1 partout au final), c'est Taurus Riley qui est venu pousser la chanson... On est loin de Mireille Mathieu ou d'Enrico Maciias...
Mauvais esprits...
Les quatre membres du groupe BAD BRAINS ont inventé le hardcore, une sorte de punk speedé, à la fin des années 70. Plus curieux, ce combo américain joue également du reggae - et comment - et truffe ses lyrics de référence à Jah et au rastafarisme. HR, le chanteur charismatique, n'est pas toujours au top de sa forme, mais lorsqu'il est dans la vibes ça fait très mal. A découvrir, ce I & I Survive qui n'est pas à piquer des hannetons...
184 Cm
Toaster Belge bien connu, ORIGINAL UMAN a enfin sorti son premier album. Malheureusement, il n'est disponible qu'en... Belgique et on ne sait toujours pas quant il sortira dans notre doux pays... En attendant, vous pourrez découvrir ce 184 Cm, un single au parfum reggaeton.
samedi 23 février 2008
Lavilliers n'est pas celui que tu croyais...
Bernard Lavilliers a toujours aimé la musique jamaïquaine. Les plus anciens se souviennent de Stand The Ghetto ou de Kingston parus sur O'Gringo en 1979. Pour son nouvel album Samedi Soir A Beyrouth, il est retourné à Kingston pour enregistrer une partie de son disque avec des zicos comme Glen Brown, Mickey Chung, Shawn Dawson ou Robert Lyn. Pour preuve, cet EPK très révélateur qui se regarde tout seul.
R.I.P JOE GIBBS
Décidemment, les mauvaises nouvelles s'accumulent en ce moment, puisqu'on vient d'apprendre la mort du producteur JOE GIBBS d'une crise cardiaque à l'âge de 65 ans. Il a tellement produit de disques qu'il serait difficile de tout siter. Pour ma part, je me souviendrai toujours du Two Sevens Clash de Culture, un des premiers disques reggae que j'ai acheté ainsi que la série African Dub que je ne me lasse toujours pas d'écouter (surtout le troisième volume). Rest In Peace....
17 North Parade
Le label américain VP Records s'est enfin décidé à rééditer une partie de son énorme fond de catalogue. Sous la dénomination 17 North Parade (boutique de disque et studio historique de Randy Chin fondateur de VP), de nombreux disques viennent d'arriver dans les bacs et ce n'est qu'un début. Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un EPK (Electronic Press Kit, un film court destiné à la promo d'un artiste ou d'un label) promotionnel avec de belles photos et témoignages.
vendredi 22 février 2008
Soldats tombés...
Quatre semaines numéro un des ventes en Jamaïque pour l'un de ses premiers singles. Demarco a fait très fort !!! Son Fallen Soldiers est en quelque sorte une réponse locale au succès d'un autre natif de Yard : Sean Kingston. Ce titre a beau être un peu agaçant, il n'en est pas moins un tube en puissance. Si vous aimez le vocoder (et son extension moderne le logiciel autotune), vous l'écouterez en boucle sinon vous passerez votre chemin.
C'est le début du combat
Difficile de trouver un premier sujet pour commencer ce blog. Comme je suis d'humeur assez nostalgique en ce moment, j'ai été rechercher dans mes archives (ou plutôt celles de Sanders) ce teaser concernant le sound system KING DRAGON. Il s'agit de la rencontre avec King Jammy's datant du 22 septembre 2005 au studio Studio 287. Les vibes étaient au top et la bière coulait à flots. Si seulement on pouvait revoir de nouveau ce sound sur Paris... A noter que les cornes de brumes qu'on entend au loin sont celles du Ragga Mag Crew. Big Up !!! "King dragon is the sound, king dragon champion sound !!!!!"
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